En 2010, j’ai 25 ans quand je deviens ingénieure.
Mon but ? Être indépendante et gagner en pouvoir.
Je suis hyper motivée, hyper ambitieuse, expatriée et comblée.
Mon compte en banque se remplit de zéros, mon passeport de cachets, et mes yeux d’étoiles.
Jusqu’à 2015.
Je travaille en R&D et je veux devenir manager. On m’explique que ce n’est pas possible, qu’il n’y a pas de poste, que ça prendra du temps. Deux semaines plus tard, un homme qui a moins d’expérience que moi est, lui, nommé manager.
C’est à ce moment précis que je me rends compte que les femmes n’ont pas les mêmes accès au pouvoir. Je suis performante et je m’affirme. Pourtant, c’est toujours plus long et plus difficile pour moi : on me demande davantage de faire mes preuves, on me coupe la parole, on doute de mes capacités. Et on me paie moins.
Alors, je me forme. Notamment, sur le fonctionnement du cerveau, pour gagner en pouvoir sur le mien et celui des autres. Ça marche, je suis promue.
Puis, je m’investis au sein du réseau féminin interne à l’entreprise. Je me rends compte que j’adore aider les femmes à se dépasser et à évoluer au sein de l’entreprise, bref, à gagner en pouvoir, elles aussi.
En même temps, j'aide l’entreprise sur les problématiques stratégiques de rétention et promotion des talents féminins.
Jusqu’au jour où en 2020, rattrapée par un diagnostic d’infertilité, je quitte cette entreprise, pour me focaliser sur ma santé et mon rêve de fonder une famille.
Je profite de cette pause pour approfondir mes passions. Je me forme au coaching, au yoga et au pilates.
→ En savoir plus sur mon parcours de formation.
Je deviens coach alors que je commence à comprendre le lien indissociable entre corps et cerveau.